Écrire sa vie et ses péripéties, c’est un peu comme laisser des petits cailloux le long du chemin, guidant et rassurant ceux qui suivront. Chacun d’entre eux, comme une empreinte, quelle que soit sa taille, a son importance.

L’autobiographie révèle un territoire intime et trace le sillon de la transmission, un processus profondément émouvant. Nous sommes façonnés par nos propres actions, mais aussi par les récits de ceux qui nous ont précédés.

Ce patrimoine immatériel, tissé de souvenirs et de témoignages, nous enrichit autant que nos propres expériences.

En tant que biographe, je récolte les mots semés par le narrateur, les rassemble, les mets en ordre pour former une œuvre cohérente et significative. C’est une danse délicate, où chaque pièce de mémoire trouve sa place dans un ensemble plus vaste.